Au 16 octobre, les cinq français sont revenus à Osaka et « l’Atelier de la cuisine japonaise pour les jeunes cuisiniers franco-japonais » s’est fait pour mettre la dernière main au stage. Les cinq chefs ont montré leur oeuvres en collaboration avec les jeunes chefs de propriétaire de chaque restaurant traditionnel où ils ont fait leurs stages devant les cent visiteurs et les environ quarante adhérents. Ils sont présenté leurs propre interprétations de la cuisine japonaise, en profitant de ce qu’ils ont acquis pendant le stage qui durait environ dix jours. Dans le débat qui a été ouvert après la démonstration, tous les participants ont échangé leurs opinions avec animation.
David ZUDDAS
Tranches d’ormeaux mijotés et champignons-matsutake grillés avec raviolis de yuba aux délices automnales
yuba: est la peau qui se forme lorsqu’on fait chauffer le lait de soja, c’est moelleux et d’un goût très fin.
Eric GUERIN
Symphonie d’awabi (ormeaux) et de canard mise en harmonie aux trois sauces improvisées du chef Eric
Christophe SCHERPEREEL
Hassun aux teintes d’érable - délices de la saison : purée de deux champignons matsutake et koutake, fruits de mer nappés de mousse au thé vert et fukiyose - des légumes panachés
Alexis BILLOUX
Tranches de bonite façon tataki avec gelée de bonite et son assortiment de légumes de saison
tataki: passer à la flamme de la viande ou du poisson, dès qu’ils se colorent, ils sont passés sous l’eau froide
Gilles CHOUKROUN
Soupe de châtaignes de Tamba au yuzu (cédrat) - Filet de bœuf d’Omi pané et enrobé de très fins batôns avec la sauce aux huîtres - Riz aux châtaignes - glace de yaourt au raifort wasabi
A la suite de « l’Atelier de cuisine japonaise pour les cuisiniers français et japonais » qui s’était ouvert en France au mois de Mars, cet Atelier a été la bonne occasion de l’échange de la culture culinaire ; les cuisiniers des deux pays ont reconnu la différance de la culture culinaire, spécialement celle de l’eau et la préparation.
A la cérémonie de cloture, le délégué des cuisiniers français, Gilles CHOUKROUN a dit qu’ils veillait contribuer à l’échange culturelle entre le Japon et le France et les stages ont été couronnés par le serment de développer l’échange culinaire et exalter l’amitié entre les cuisiniers des deux pays.